Artiste


“Capture what you feel, not what you see. And if you think you’ve seen it all then close your eyes”.

Vivre en tant qu’artiste n'est pas seulement une décision consciente mais un aspect fondamental de l'existence. Dans une société qui encourage souvent la conformité et décourage la prise de risques, le rôle de l'artiste se distingue - celui de défier les conventions, d'inspirer, et de découvrir l'extraordinaire dans l'ordinaire, puis de le partager avec le monde.

L'imperfection est notre toile. C'est là que réside la véritable beauté, attirant les autres à nous grâce ( et non pas malgré ) à nos défauts.

Je m'appelle Aya. Aya Kaneko Xu. Je ne vais nul part mais suis partout où je dois être.

J'essaye de capturer l'essence des cultures qui me touchent et me rappellent à l’existence. Un portrait de vous. Parce que la photographie me permet d’accéder à des mondes dits intimes, de dépasser la frontière de l’inconnu. Parce qu’elle me permet de vous dire Adieu. Et  je souhaiterais vous dire Adieu milles fois, tous les jours, juste pour pouvoir revenir et faire briller vos yeux.

Où est ce qu’on irait si je vous suivais ? Je me languis de vos histoires, je veux en savoir plus, j’aimerais aller plus loin que ce que vous m’autorisez.

Je suis partie voyager seule dès que j’ai fini le lycée, d’abord en France puis en Amérique du Sud. Quelque part j’ai toujours su que j’allais partir, je rêvais sans cesse d’ailleurs, je ne tenais pas en place. Depuis petite, j’écoutais Keny Arkana, Yannick Noah, Zaz.. et ça me faisait vibrer.

Je voyage toujours chez l’habitant, le deal c’est que je travaille pour eux et en échange ils me logent et me nourrissent. Je trouve que c’est la meilleure manière de découvrir la culture locale et de créer des liens. Ca me permet aussi de voyager low-budget. Je reste toujours minimum 2 semaines / 1 mois chez quelqu’un, je préfère voir moins mais vivre dans la réalité du pays. Voyager dans les auberges de jeunesse avec d’autres voyageurs me plait moins, je n’aime pas les endroits trop touristiques.

Plus je découvre des manières de vivre différentes, plus je comprends le monde et je me découvre des passions et des aptitudes.

Parfois ça me manque d’avoir une maison, un pied à terre stable et des personnes que je connais bien. En voyage, tu rencontres des gens et tu ne connais ni leur langue ni leur nom mais tu arrives à créer des connexions tellement intenses. Mais ça reste un choix de vie très solitaire. Et c’est dur de rentrer.

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